Une toute autre façon de vieillir.

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Ici, tous vos commentaires sur cette première réunion.

Merci aux 15 participants à la "première" du groupe.

Ce fut riche et éclairant.

Comme on pouvait s'y attendre, il n'y a pas un "modèle" mais une multitude de façon d'envisager la vieillesse et la fin de vie.

Malgré tout, j'ai trouvé une cohésion sur la nécessité de respecter et de valoriser l'individu (même très diminué).

Il semble émerger l'idée de créer (à terme) un réseau de différents habitats solidaires pour répondre aux besoins du plus grand nombre.

J'ai retenu, entre autres, que nous devons prendre en compte la diminution inéluctable des revenus des pensionnés orchestrée par l'état.

Cette partie de la discussion nous mène à appuyer tout action visant à l'individualisation des droits. Cohabiter pour échapper à la maison de retraite ne doit pas entraîner de diminution des revenus pas si "garantis" que ça!

Nous devons comparer les avantages et inconvénients des formes juridiques possibles. Fondation? Mutuelle? Association? Coopérative?...

J'ai également capté l'idée de croiser le réseau de lieux de vie avec les réseaux de maintien à domicile. A creuser...

Au grand plaisir de se revoir.

Christine.

PS, J'ouvre une nouvelle discussion pour recevoir les notes sur "Mon lieu de vie idéal"

 

 

 

 

Démarré par Boileau Christine dans Une toute autre façon de vieillir. 6 août 2016 19:42

En effet, Christine. Une réunion enrichissante qui fait apparaître la diversité des représentations et des projets que nous pouvons avoir.

Des échanges à la fois sur les idéologies sous jacentes, et à la fois sur les réalités quotidiennes en matière d'hébergement et de fin de vie de personnes âgées ainsi que sur les modalités de création de projets.

Reste, me semble-t-il, des questions sur ce que nous voulons proposer ensemble (ou non), pour quel public, dans quel(s) cadre(s) et avec quel(s) objectif(s)?

Je garde comme une richesse la diversité des apporches et des projets et je me réjouis de vous retrouver.

Marie-Claire

GIARD Marie-Claire 11 août 2016 09:42

Bonjour à toutes et à tous,

j'étais bien présente pour cette première réunion chez Christine, que je remercie pour son accueil. Merci aussi à toutes les personnes présentes. Si vous ne m'avez pas entendu, ce n'est pas que je n'aie rien à dire, c'est simplement que j'ai du mal à prendre la parole quand on ne me la donne pas. Du coup, j'accorde beaucoup d'importance à la gestion de la prise de la parole, au fonctionnement d'un groupe, et au mode de décision.

Ce que je trouve intéressant dans un groupe, c'est la mise en commun d'informations, c'est de voir comment je me sens dans la relation avec telle ou telle personne, etc..

Pour ma part, je suis principalement axé sur le concret. Donc, je suis moins réceptif aux discours plus généraux, tournant par exemple autour de la sécurité sociale.

A bientôt peut-être, ici ou ailleurs,

Constant (56 ans, Seraing).

0495 480 777

 

constant 17 août 2016 14:19

Merci Constant pour ton commentaire et désolée de n'avoir pas mieux gérer cette réunion. 

Je me sens également plus à l'aise à travailler à la conception d'un projet concret.

Vu ce que j'ai resenti lors de la réunion, il y aura probablement plusieurs projets qui émergeront et c'est tant mieux.

La prochaine réunion aura lieu dans le lieu de vie dont nous a parlé Thérèse et je partage le pv qu'elle m'a fait parvenir.

Au plaisir de te revoir et de mieux t'entendre!

Christine 

Boileau Christine 30 août 2016 00:30

Rapport de la réunion du samedi  6 août 2016 par Thérèse Henrotte

UNE TOUT AUTRE FACON DE VIEILLIR !

Etaient présent :

Marie Nelissen ; Constant Camparolis ; Suzanne Hortmans, Marie-Claire Giard ; Fabien Burette, Mireille Rinchon ; Ruth Pire ; Jean-Claude Pire ; Chrisine Boileau ; Dominique Boileau ; Thérèse Henrotte ; Dominique, Agnès, Alain et Dominique désolés arrivés plus tard.

La réunion se déroule chez Christine Boileau à 4020 Liège.

Christine introduit le sujet de la réunion parce qu’elle-même confrontée au vieillissement, à la solitude et à la désorientation de personne qui vieillit.

L’hébergement en maison de retraite est en butte aux horaires, pressions de rentabilité qui pèsent sur le personnel et donne à ce type d’hébergement une connotation d’usine pour vieux.

Notre but est d’imaginer différents modèle de « maison à vieillir ».

Thérèse présente le projet d’une maison Abbeyfield sur lequel elle travaille pour le moment et qu’elle souhaite implanté dans sa propriété.

Les maison Abbeyfields sont des petites unités de vie de 10 appartements individuels maximum avec des espaces communs, cuisine, salle à manger et une chambre d’amis gérer par la communauté et favorisant un certain nombre d’activités communes et préservant l’espace privatif. La vie dans ces maisons implique des habitants un goût pour la vie commune et l’autonomie.

Marie-Claire, parle de son expérience dans les ANTENNES ANDROMEDE, crées en 1981 par le CPAS de la ville de Bruxelles. Maisons communautaires ou le CPAS continue de suivre les personnes dans leur vécu et dans la gestion des maison, le coût était des 2/3 d’une maison de repos traditionnelle.

L’expérience à été maintenue dans le temps, mais n’a pas augmenté ce type d’hébergement, même si l’INAMI a pris en charge une partie de frais.

Christine présente alors HABITAT ET PARTICIPATION,  qui depuis un certain temps travail avec des groupements pour habitat des personnes âgées.

AGNES qui travail comme ergothérapeute dans une maison de repos, vient d’acquérir un grand terrain et souhaite proposer qu’autour de son projet habitation vienne se greffer des habitations pour accueillir des personnes âgées autonomes, mais elle ne pourra financer la construction.

Dans cette optique, l’on voit que si la personne âgée envisage de financer dans un premier temps son hébergement, il reste ensuite à régler le sort de leur succession….

Alain propose quant à lui qu’un bâtiment d’un certain volume et avec de l’espace , château, usine, puisse être réhabilité dans le but d’accueillir ces personnes et qu’en plus il y ait un souci  de produire sa propre alimentation. Pour ce qui est du financement, la location des anciennes propriétés servirait à régler le loyer de habitation participatif.

Jean-Claude et Ruth, quant à eux nous ont parlé de leur projet aujourd’hui abandonné, mais qui consistait entre amis de partager un terrain et d’y érigé plusieurs habitations adaptées aux handicaps qui tôt ou tard affecte la personne qui vieillit et si le projet à été conduit assez loin dans sa réalisation, il a capoté pour une raison de lois sur la propriété et sur sa transmission à notre descendance.

Il a encore été rapidement effleuré l’habitat léger, puisque en Flandre, il avait été envisager qu’un container dans le fond du jardin pour y loger ses parents et ici l’habitat léger était signaler comme une alternative légère au porte-feuille je pense et nous avons reçu un flyers concernant ce type de solution.

LE PETIT BEGUINAGE – Louvain –la –neuve : projet en cours, réalisé par 8 couple en créant autour d’une cour 8 petites habitations, ce projet était auto financé.

Habitat –service, asbl liégeoise qui s’adresse aux personnes âgées, mais pas que, et reliées au CPAS qui pourrait s’apparenté au projet ANDROMEDE.

Après ce tour de table des projets existants en Belgique, force est de constater que le financement des projets reste majoritairement aux mains des CPAS, tant ANDROMEDE , Habitat-service, Abbeyfield  alors que pourtant nous dit Dominique l’INAMI, finance chaque année 45.000.000.000 (milliards) au maison de repos et de soins.  Qu’il serait intéressant aussi demande Thérèse de savoir combien cela coûte à la Région Wallonne tant les maisons de repos, que les maison de repos et de soins.

Dominique insiste encore pour que nous prenions bien conscience en ce qui concerne l’INAMI, que les sommes redistribuées font bien partie intégrante de nos salaires et non pas de l’impôt, car il y souvent une confusion qui s’établit à ce niveau là. Donc rappeler à chacun qu’un salaire se compose d’un montant brut ( celui qui est indiqué dans les barèmes) et que sur ce montant un pourcentage de 13,07% est retiré pour couvrir l’INAMI, assurance maladie-invalidité, notre pension, l’assurance chômage et que le montant de l’impôt qui sur un salaire s’appelle «  précompte professionnel » est repris à part et nous aussi retiré du salaire pour obtenir le « salaire net », celui qui nous est payé. Que l’employeur sur notre « salaire brut » doit aussi payer ce que l’on appelle « les charges patronales » et qui varient au taux normale de 34 %, qui couvrent les mêmes frais que notre salaire. Mais il rappel aussi que les politiques actuelles ont donnés aux employeurs toutes sortes de réduction des « charges patronales » ce qui diminue d’autant les recettes de l’INAMI, du chômage, des pensions.

Nous voici engagé sur l’aspect politique d’une tout autre façon de vieillir, ou chacun à contribuer à alimenter les ressources des organismes et ou la distribution est faussée par des initiatives prisent par nos gouvernement successifs.

Que l’activation des chômeurs, le fameux plan activa, donner des remises de charges aux employeurs qui acceptent de remettre au travail des chômeurs de longues durée… puis aujourd’hui est en route l’activation des invalides, puisque après 1 année de maladie, donc les invalides aussi devront retrouver le chemin du travail, pour pouvoir prétendre à continuer de recevoir des sous.

Dans le domaine de la pension aussi, l’activation n’est pas encore en cours, mais les remaniements en cours laissent présagés que privé de ressources les pensionnés devront eux aussi retrouver le chemin du travail.

Tout en rappelant que ces ressources n’appartiennent pas à l’état, mais aux travailleurs.

Dans l’octroi des pensions, du chômage, de l’invalidité il y a aussi la loi de « cohabitant »  qui pose souvent problème lorsque l’on fait appel à ses ressources là et préconisé que les droit soit ouvert pour « la personne ».

D’un autre côté, dit encore Dominique, il y a en Belgique une épargne de 240 milliards qui dorment et amené les personnes à dépenser leur épargne pourrait être un des objectifs du gouvernement…

Nous avons vu aussi que pour les personnes privées les lois de succession, de cohabitations pourrait être modifiées en faveur de la personne vieillissant ( car aujourd’hui même la cohabitation avec les aînés pose des problèmes dans l’octroi de ressources des aides.

Le maintien au domicile est aussi l’option préférée à condition que l’on se trouve dans un lieu à proximité des commerces, que notre habitation puisse disposer d’une luminosité suffisante et trouver des alternatives aux repas livré par les CPAS, genre « les voisins cuisinent pour vous ».

Suzanne nous indique qu’elle demeure actuellement dans une résidence service, mais que la maintenance des installations sanitaires pose problème et que malgré un vente sur contrat de « toutes charges comprises » elle compte sur des amis pour s’occuper de son linge.

Pour la prochaine réunion : Christine demande aux participants de  dire « quelle serait notre façon idéale de vivre notre vieillesse ».

Tour de table ce termine vers 18 heures et on prévoit de se revoir le 17 septembre vers 15 heures à Haccourt chez Thérèse, mais peut-être si on obtient l’autorisation au sein de la maison Abbeyfield de LIXHE, Visé.

                        Adresse de jour : Rue Gabriel Coune

                                                    4600 VISE

Pour venir de Liège en bus : ligne 140 départ de Liège Guillemins toutes les heures 20 minutes.

En train : jusqu’à la gare de Visé.

Etant donné qu’il y presque 3 kms de la gare jusqu’au lieu de réunion.

Laisser un message au 0472.226.460 et nous ferons une navette.

Rédacteur : Thérèse Henrotte, (thenrotte@hotmail.com)

Boileau Christine 30 août 2016 00:32
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