La version 2.2. intègre déjà des remarques exprimée à propos des versions antérieures, mais ajoute surtout un long point 4. Il est disponible sur ce site, dans l'onglet fichier. Quels sont vos commentaires ? Exposez ici dans cet espace de discussion vos commentaires généraux, et sur le document https://bimestriel.framapad.org/p/8A7krKzgGF vos commentaires plus ciblés ou vos propositions précises d'amendement (pour faciliter le débats, mentionnez les numéros de lignes que vous commentez et respectez l'ordre de ces lignes; évitez aussi de répéter des choses déjà dites).
Tous ces commentaires seront discutés lors de la réunion du 8 mars à 19h, prrobablement à Namur, 12 rue Marie-Henriette.Les deux derniers chapitres qui restent à rédiger parviendront probablement le 20 février.
Les synthèses du 27 septembre sont sur cette page (onglet "fichiers" et celles de novembre sur notre site.
Je vais faire du "live-comment" (càd que je réagis en chaud en même tps que je lis) et ...
1) Waw ! Dès les 2 premiers paragraphes, j'ai envie de signer :-D Super départ ! :-)
2) Je confirme mon impression : cette première partie est PAR-FAITE ! 1 page qui énonce très clairement et disctinctement notre position. Vibrant !
3) Pour le point 2, j'ai mis quelques mots dans le "framapad". Globalement ok, mais petite réticence concernant la question des 4 déséquilibres.
4) Je continue la lecture mais en diagonale pour le point 4 (faut bien que je me laisse du boulot pour la réunion de la locale carolo :-D) et un commentaire me vient : très chouette idée les résumés en rouge sur le côté ! ;-)
Dernier comm' pour moi ce soir :
J'ai terminé ton essai ("Une tout autre école") la semaine passée Bernard et, bien que l'ayant trouvé intéressant, il me manquait quelque chose ... Je m'attendais à "plus de concret" dans la dernière partie, où tu formules ta proposition. Et c'est exactement cette partie qui me manquait que je trouve ici à la lecture du 4e point du manifeste, et je dois dire que ça fait du bien :-) Excellent boulot donc, et courage pour la suite !
A bientôt !
Quelques remarques à propos du manifeste
Et d’abord chapeau et merci à Bernard pour ce travail qui nous stimule.
J’ai fait des remarques précises dans framatruc mais curieusement au lieu de mon nom apparaît «me» !!!
L’idée d’un récit fédérateur ou mobilisateur me gêne ou plutôt le mot récit que j’entends au sens américain de «narrative», celui que les postmodernes ont critiqué à savoir le récit des Lumières. Avoir un nouveau récit fédérateur me semble impossible car nous sommes en train de l’écrire et pas souhaitable car il faudrait nous soumettre à un nouveau paradigme que nous n’avons pas démocratiquement contribué à définir. Ce que je souhaite pour TAE, c’est que cela reste un mouvement, pas une plateforme même s’il y a un manifeste (que je vois plus comme un texte de base susceptible de vivre et de bouger) ; un mouvement qui devra constamment formuler ses objectifs et ses revendications en fonction des personnes qui le composent.
Il me semble qu’une chose manque dans le manifeste, en particulier dans le chapitre sur les inégalités, c’est la prise en compte de ce qu’on appelle le «curriculum caché», soit la partie non visible, non consciente de l’apprentissage qui différentie et discrimine certaines catégories d’élèves sur base du sexe, du milieu social ou de l’origine ethnique, via les relations enseignant-e-s/enseigné-e-s (pensons aux jugements, attentes, évaluations, punitions stéréotypés etc.). Ces phénomènes subtils ne sont pas facilement repérés car difficilement quantifiables et même s’il est impossible d’en évaluer les effets négatifs, il reste qu’ils constituent des conditions discriminantes d’apprentissage pour certain-e-s et à ce titre doivent être combattus. Encore faut-il les reconnaître.
Je partage l’idée d’un nécessaire travail culturel sur les représentations pour décoloniser nos esprits. Je suis convaincue que l’assimilation de la littérature scientifique en genre et la vulgarisation de cette littérature fait partie de ce travail.
Enfin, quitte à déclencher la polémique, je voudrais quand même soulever la question : peut-on concevoir une école démocratique, solidaire, soucieuse d’émancipation etc. qui interdirait son accès à des élèves qui porteraient (en l’occurrence des filels) un signe convictionnel religieux ?
Un peu dans le même esprit que ce qu'on m'a répondu à mon besoin de ne pas voir de mandataires politiques connus lors de la Grande Parade, je pense qu'interdiction ne rime pas avec émancipation (est-ce "émancipatoire" d'interdire l'expression des convictions religieuses ou spirituelles, pour autant qu'elles ne tombent pas dans le prosélytisme?)! Pour ce qui est du foulard, qui n'est d'ailleurs pas un signe religieux à proprement parler, mais plutôt culturel, et parfois même de convenance personnelle, à la différence de la croix chrétienne accrochée au cou, la question est d'ailleurs complexe. Les seules interdictions acceptables à mon sens sont celles qui portent sur ce qui peut empêcher d'autres élèves de s'émanciper! Cela dit, la situation devient différente là où le port de l'uniforme fait partie du "contrat scolaire", ce qui peut susciter une autre polémique...
Je vous rejoins tous les deux sur le thème chargé que sera celui du port de signe religieux et suis aussi contre toute forme d'interdiction, à partir du moment où il n'entrave pas la liberté des autres, je ne vois pas où est le problème, et interdire est effectivement une pratique contraire à l'émancipation et la construction d'une société solidaire etc ...